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J'ai testé pour vous : Les Ateliers de Vibi.

Fin août 2015. Ça tourne pas trop rond dans ma tête.


Je reçois pile à ce moment, via Facebook, une invitation à aimer une nouvelle page « les Ateliers de Vibi ». Je comprends, car je ne suis pas aussi conne que j’en ai l’air, que derrière tout ça se cache (enfin pas trop) Valery Boston, croisée régulièrement ces dernières années dans sa vie de chanteuse.

(Pour être très honnête je mettrai en revanche plusieurs mois à comprendre le lien entre « Vibi » et les initiales de « Valery Boston ». J’ai jamais dit que j’étais un Prix Nobel non plus.)


Après quelques échanges par MP, et me fiant à ce que je considère comme un signe, me voilà inscrite au tout premier atelier « développement personnel », devant se dérouler en septembre à Paris.


Pas peu fière d’être la prems. Pourquoi je sais pas trop, juste parce que c’est toujours sympa de se la raconter je crois.


Au départ, ça devait être un atelier collectif et finalement, Valery m’apprend la veille que nous serons en tête à tête. Comme ce que j’ai à dire me fait un peu peur mais que Valery, non, et aussi parce que je suis une deglingos, j’y vais.


J’arrive avec en tête quelques certitudes. Exemples : « je suis en train de rater ma vie » (en toute sobriété), « je suis trop nulle » (simplicité) et autres « tout est injuste et je ne peux rien y faire » (paranoia 1 – courage 0).


J’ai aussi évidemment beaucoup de doutes et de questionnements. Tiens vas-y kiffe, alors on avait : « je dirais bien à mon patron d’aller se faire voir mais j’aurais plus de sous, comment qu’on fait sans sous ? » (LA question…), « qu’est-ce que les autres vont penser de moi si je change des choses dans ma vie ? » (la confiance en soi attend sa maman à la caisse centrale), « est-ce que je suis pas en train de me plaindre pour pas grand-chose ? » (joli exemple de culpabilité occidentale encore appelée « la théorie des problèmes de riches »).


J’expose tout ça, je raconte, je raconte aussi ce qui me plaît, ce que j’aime faire, on discute toutes les 2 notamment de musique et de voyages, choses qui nous lient beaucoup. On rigole souvent. Même si globalement, quand tu t’inscris à cet atelier, c’est parce qu’il y a des petits trucs qui partent en sucette, rien n’est dramatique. Rien n’est minimisé non plus, mais ce n’est pas une séance d’auto-apitoiement.


J’ai des petits exercices à faire, sur un carnet j’écris des listes, notamment de ce qui ne va pas et des solutions, parfois toutes bêtes, que je pourrais trouver.


J’écris aussi noir sur blanc, enfin rose sur blanc grâce au marqueur de Barbie mon nouveau mantra, les « 3 kifs par jour ».


Je repars avec des devoirs à la maison : tenir à jour ce petit carnet, faire mon « tableau de réals » (je laisse les futures participantes découvrir, celles qui ont 2 mains gauches envoyez vos photos qu’on rigole).


Je repars surtout avec non pas des réponses toutes faites ou des phrases de Gandhi et du Dalaï Lama chopées sur le compte Facebook « un jour, une connerie », mais des conseils pleins de bon sens, personnalisés, et de la bienveillance à revendre, de l’écoute, tout ça sans jamais avoir l’impression d’être face à un psy ou un gourou new age à la gomme, dans une ambiance chaleureuse et même très joyeuse malgré le sujet abordé (je rappelle : « ma vie, des ténèbres sans fin », tout un programme).


A aucun moment je ne m’entends dire : tu vas voir, ça va être facile. Ce serait mentir et on le sait toutes les 2. Je m’entends plutôt dire : ça va demander du courage, ça va faire peur, mais le chemin sera beau, enrichissant, il te ressemblera, et sans doute il te surprendra.


Valery le dit, et elle le fait : elle donne des clés. Un peu comme dans Fort Boyard sauf que là, tu repars avec les clés. TROP. LA. CHANCE. Et en plus c’est pas des clés super lourdes et qui font du bruit dans ta poche (*clic clic clic* oui je sais je fais super bien les clés) vu que c’est des clés pour éclairer ton présent et ton avenir, pour découvrir qui tu es, pourquoi tu es faite et ne pas avoir peur, ni honte, de l’assumer et de le vivre pleinement.

(C’est pas des vraies clés en fait)


Valery m’a aussi suggéré des lectures, des sources d’inspiration, des recherches personnelles.


Dans les jours et les semaines qui suivent, elle m’inonde de liens, de vidéos, d’articles sur des personnes ou des expériences inspirantes et qui se rattachent directement à mon cas.


Il y a donc bien un suivi. Parce que c’est assez facile, en sortant de l’atelier, d’être remonté à bloc et motivé pour changer toutes ces choses qu’au fond, tu es capable de changer. Mais il y a tous les jours après, la routine qui revient, la fatigue, le découragement, les proches à qui tu commences à parler de tes projets et qui pour certains ne pointent que les risques de plantage, et puis tout le reste, la morosité ambiante, l’actu pas très réjouissante voire carrément anxiogène. Donc, au milieu de tout ça, tu as les petits mails de Valery, et tu te souviens de cette longue conversation avec elle, et tu sais qu’elle est avec toi. C’est à toi de jouer, mais pas seule. Un peu comme un petit ange gardien assis sur ton épaule, sauf que là l’ange gardien c’est Valery. Ce qui est plus funky, faut avouer.


Alors voilà, c’était mon expérience de l’atelier « développement personnel ».


Tu l’auras compris, expérience très positive.


Seul bémol, et pas des moindres : il n’y avait pas de vin. Alors qu’on se développe bien mieux avec une bouteille de vin, c’est très connu. Mais bon, c’était une prémière, ça va s’améliorer.



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